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Jimmy avait été éborgné par un tir de lanceur de balle de défense (LBD40) le 22 février 2012, au cours d’émeutes dans le quartier du Chaudron. Sorti de chez lui pour aller voir ses parents, Jimmy a toujours nié avoir pris part aux affrontements. Les policiers du RAID l’accusent d’avoir lancé des pierre et il avait été interpellé suite à sa blessure, puis poursuivi en justice avec une autre personne pour “violences contre personnes dépositaires de l’autorité publique”.

Les huit agents du RAID incriminés ont affirmé que Jimmy avait été blessé par un éclat de grenade de désencerclement, mais niaient l’existence d’un tir volontaire de LBD 40. Ils prétendent ainsi qu’il s’agit d’un accident.

Le 18 mai 2018, le juge d’instruction avait rendu une ordonnance de non-lieu, contre laquelle Jimmy et son avocat Me Rémi Boniface viennent de faire appel le 16 octobre auprès de la chambre de l’instruction. Ils demandaient notamment l’organisation d’une reconstitution. Le rendu est attendu le 16 novembre.


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