Journée « Crimes coloniaux et résistances en héritage » – Semaine décoloniale
Samedi 16 octobre, 15h, théâtre Antoine Vitez
15h- Mémoire du 17 octobre 1961, 60 ans après.
Projection – discussion du film Le silence du fleuve puis débat
avec:
Mehdi Lallaoui – Réalisateur du film et auteur
Youssef Girard – Historien, spécialiste du mouvement de libération national Algérien
Le 17 octobre 1961, en pleine guerre d’indépendance algérienne, le FLN lance un appel à manifester à Paris contre le couvre-feu qui cible spécifiquement les maghrébin•es. Contre ces mesures discriminatoires, les Algérien•nes se rendent en famille à cette manifestation qui se veut pacifique. La police réprime violemment les manifestant•es, 12 000 furent arrêté•es, d’autres perdirent la vie. La violence coloniale exercée jusqu’alors dans les territoires occupés, éclate cette fois-ci sous les fenêtres des Parisien•nes et fait plusieurs centaines de victimes. Le massacre du 17 octobre nous éclaire sur les moyens utilisés pour asseoir la domination coloniale et résonne avec la violence et le racisme institutionnel actuel. Nous commémorons cette date contre toutes les tentatives d’occultation et les dénis de mémoire. 60 ans après, qu’en est-il de la reconnaissance de ce massacre d’État, crime raciste et colonial?
18h
Pause café
18h30
Présentation – Disques en lutte, ce que les pochettes nous disent.
avec:
Rocé – Rappeur et créateur de l’exposition Les Damné.e.s de la terre
Outil de sensibilisation et de propagande, photographie d’une époque, la musique fait partie intégrante des luttes, et finance parfois les combats menés. À ce titre, les pochettes de disque témoignent de son importance, mais aussi, de la solidarité entre les peuples dans les luttes d’émancipation.
À travers une sélection de pochettes de disque des années 1960 et 1970, Rocé recréé et rend visible les oppressions communes et les objectifs communs et réalise un véritable travail de mémoire.
À travers une sélection de pochettes de disque des années 1960 et 1970, Rocé recréé et rend visible les oppressions communes et les objectifs communs et réalise un véritable travail de mémoire.