Kamel Daoudi a été interpellé fin 2001, dans le cadre de la folie sécuritaire suivant les attentats de New York. Accusé sans éléments probants d’un projet d’attentat sur l’ambassade des USA à Paris, il écope finalement de 6 ans de prison, par défaut de preuves. A l’issue de sa peine en avril 2008, déchu de sa nationalité française, il est assigné à résidence dans l’attente de son expulsion vers l’Algérie. La CEDH s’opposant, pour sa sécurité, à son expulsion, Kamel reste assigné à résidence depuis 10 ans. En février 2018, il entame une grève de la fin et de la soif. Cet entretien est réalisé le 12 février 2018 pour alerter sur sa situation et mettre fin à son calvaire.

Entretien réalisé par Désarmons-les !