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Présentation de la campagne « Interdisons les armes policières mutilantes »

Banlieues, supporters sportifs, ZAD, mouvement des gilets jaunes, manifestations contre la loi travail ou la réforme des retraites … de façon de plus en plus systématique, des morts et des mutilations à vie sont le fait des armes policières (grenades, LBD, …). Ces armes sont utilisées par les gouvernements pour instiller la peur et, dans le cas des mouvements sociaux, continuer à imposer par la force des politiques antisociales. Cela s’accompagne d’un niveau accru de répression et de violence dans les interventions des forces de l’ordre jusque dans les événements festifs comme en témoigne la charge lors de la fête de la musique à Nantes en juin 19.

Depuis des années, mais plus encore ces derniers mois, de nombreuses initiatives (rapports, prises de position, manifestations, pétitions, recours judiciaires…) ont été menées par des acteurs très différents (associations, collectifs, syndicats, organisations politiques, professionnels, …) pour dénoncer l’usage de ces armes en France (interdites ou bien moins utilisées ailleurs, reconnues pour certaines comme armes de guerre, voire interdites en temps de guerre).

Il faut maintenant consolider et faire converger ces initiatives pour obtenir enfin l’interdiction de ces armes.

C’est l’objet de cette campagne nationale large, durable et ciblée sur l’interdiction de ces armes. Elle a été initiée à Montpellier par la publication d’une tribune signée par des citoyenne.nes, de nombreux collectifs, associations et organisations, et toujours à la signature.


Petite chronologie de la campagne*

– rédaction d’une tribune pour l’interdiction des armes mutilantes, le 18 novembre 2019**
– lancement de la campagne à l’occasion de la première manifestation contre la réforme des retraites, le 5 décembre 2019
– publication de la tribune dans La Marseillaise, le 17 décembre 2019 et sur le site internet stoparmesmutilantes.org
– première conférence de presse à La Carmagnole, le 19 décembre 2019
– participation à la 4e marche des mutilé.e.s, le 12 janvier 2020

Aujourd’hui, la campagne se poursuit autour d’un collectif prêt à mener des actions localement et à s’associer à des initiatives nationales, comme la marche des familles, le 14 mars 2020 à Paris, l’appel “Laissez-nous respirer” par exemple. À suivre …