Dans la nuit du 22 au 23 juin 2018, des gendarmes ont été appelés pour “tapage nocturne” au domicile de Thierry Bardin, 49 ans, rue de Lamproie à Chinon.

La version du Parquet affirme qu’à l’arrivée de trois gendarmes du PSIG, Thierry Bardin aurait ouvert la porte tout en dissimulant une arme dans son dos. Un témoin raconte que deux gendarmes le tenaient en joue avec leurs armes, tandis qu’un troisième se tenait sur le côté, s’apprêtant à faire usage d’un taser. Le Parquet déclare que les gendarmes auraient tenté d’entamer un dialogue avec lui pour qu’il pose son pistolet, mais qu’il l’aurait brandi tout en avançant, amenant l’un des gendarmes à ouvrir le feu une première fois, sans le toucher, puis une seconde fois, le blessant mortellement à l’abdomen.

Les pompiers n’ont pas réussi à réanimer Thierry Bardin, dont le décès a été constaté une heure plus tard.

Très rapidement, le procureur de Tours Jean Luc Beck s’empresse d’avaliser la thèse de la légitime défense lors d’une conférence de presse, avant même que l’autopsie n’aie été pratiquée.

 

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