Massar avait 20 ans. Le 9 novembre 2017, la police tente de contrôler Massar à la gare du nord à Paris. Il prend la fuite dans la gare, mais il est rattrapé par des agents de la police ferroviaire, qui le plaquent au sol et le menottent. Présenté comme un dealer, il aurait avalé plusieurs pochons de crack. Les agents le maintiennent au sol et font pression sur sa cage thoracique à plusieurs pour le faire recracher une trentaine de pochons. Il suffoque et fait un arrêt cardiaque, avant d’être transporté par les pompiers à l’hôpital. Son cœur est relancé, mais les lésions cérébrales sont irréversibles. Malgré l’ingestion des pochons de crack, aucune trace de drogue n’est retrouvée dans l’organisme de Massar. Ce serait donc l’action des policiers qui serait à l’origine de l’asphyxie. La version policière impute l’asphyxie à deux pochons de crack qui auraient été retrouvés coincés dans la gorge de Massar…

D’abord en état de mort cérébrale, il est placé dans le coma, avant de décéder après 13 jours d’hospitalisation le 22 novembre.

Ses proches portent plainte à l’IGPN, accusant les agents de la police ferroviaire de l’avoir passé à tabac. Plusieurs vidéos des lieux où s’est déroulée la course poursuite sont ajoutées à la procédure, mais la police affirme qu’aucun dispositif de vidéosurveillance ne couvre le lieu précis où Massar a été interpellé.

Les proches de Massar sont défendus par Me Yves Levano.

Le 3 décembre, un rassemblement est organisé par ses proches à gare du nord.

Page Facebook des proches de Massar : https://www.facebook.com/Justice-pour-Massar-404866649929152/?ref=br_rs

Des photos du rassemblement du 3 décembre : Hans Lucas


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